Lorsqu'en 1923 le peintre Jacques Majorelle (fils de l'un des fondateurs de l'Art nouveau) achète le terrain, celui-ci se trouve à la limite de la palmeraie. Aujourd'hui, le jardin est une oasis entre les quartiers résidentiels de Guéliz et de Semlalia (à 2 minutes en taxi depuis la Koutoubia). Pendant 40 ans, l'artiste y acclimate, autour d'un long bassin, des centaines de plantes et d'arbustes exotiques. On déambule à l'ombre d'allées et de chemins d'eau, le chant des oiseaux répond à celui des fontaines. Entre hauts bambous, cactus et palmiers : la villa du peintre d'un intense bleu outremer, devenu le fameux « bleu Majorelle ». Mélange d'art mauresque et d'Art déco, elle a séduit Yves Saint-Laurent qui en fit son paradis, habitant le premier étage et transformant l'atelier du peintre pour ses créations de styliste. Pour en savoir plus sur ce grand artiste, un superbe musée à l'architecture très contemporaine lui est consacré ; mitoyen du jardin, il s'élève 100 mètres plus loin sur le même trottoir.